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Autopsie d'un amour

by Or et Grenat

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bejeur
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bejeur Ce groupe nous fait vivre la nostalgie des moments heureux et tristes dans une vie. La musique nous transporte et la voix nous console. Favorite track: Citrouille.
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    Pochette cartonnée sans pellicule plastique, disque compact et livret. Oeuvres visuelles par les artistes Annie Fafard et Marc-André Millette.

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    Disque vinyle 12'' en série limitée. Sortie prévue en juin 2020.

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1.
Or et Grenat 06:09
Ce parfum d'agrumes, d'or et de grenat De bourgogne épicé aux mille éclats Rayonne dans la froide nuit étoilée De ma main à mon nez à peine voilé Cette passion que nous voulions contenir Cette souffrance qui nous faisait frémir Aura finalement laissé sur ma main Une trace, ton effluve, mon chemin Cette passion que nous voulions contenir Cette souffrance qui nous faisait frémir Aura finalement laissé sur ma main Une trace, ton effluve, mon chemin
2.
Sous-Sol 03:21
Dans son sous-sol et ses souvenirs, il fait froid. Il est en manque… Ta beauté l'assomme, lui fait mal; dans son sang se déverse ton vin qui l'emballe, l'engourdit, l'étourdit lentement pendant qu'il boit dans son lit, loin de toi. Ton parfum resté sur l'oreiller va le rendre fou! Il revient le hanter, revient l'ensorceler et le fait fantasmer sur les délices de t'enlacer. Il rêve encore de tes lèvres, de ton cou, dans la chaleur du mois d'août. Ses pensées s'embrouillent. Il cafouille et il tangue dans la pénombre. Il bafouille tes louanges, toi la maîtresse qui le domines et qui le manges, qui l'obsèdes, le possèdes, le dévores et l'étrangles. Il n'est plus que vidange. Peu à peu, le vertige du poison le prend. Il se sent malade et sa vue diminue. Il devient aveugle et sourd et fiévreux et confus! Il s'effondre, il sombre de plus en plus impuissant. Il tombe, comme au bout de son sang. [ Dans les brumes de son coma éthylique, le jeune homme a l'impression d'apercevoir une sirène près de son lit. Un chant envoûtant. Il se laisse dériver vers les récifs. La scène de la rupture, une ruelle sombre. Le jeune homme court à toute vitesse, trop vite pour lui. Il manque de coordination, il accroche des poubelles. On sent la poussière de la ruelle, la saleté des vidanges, les cris des gens en colère qui lui disent d'aller se coucher. ] Pathétique dans son sous-sol, il gémit. Il a commencé à poser en martyr, lui le malade qui ne veut surtout pas guérir. Attaché à son mal, incrusté dans son lit, son sous-sol se referme sur lui. Son sous-sol se referme sur lui.
3.
Après toutes ces années Je pense encore à toi... Assis dans mon lit double Ma vie est bien rangée Mes nuits pourtant se troublent Tu reviens me hanter En rêves ou en cauchemars La passion recommence Je rêve de te revoir J'en oublie nos souffrances Au début, ta folie Tes visites imprévues Ont bousculé ma vie De piquant dépourvue Dans nos nuits sans sommeil Nos esprits éméchés On vidait des bouteilles Vêtements sur le plancher Après toutes ces années Je pense encore à toi Après toutes ces années Penses-tu encore à moi? Dans notre appartement Ton amour s'est brisé J'ai eu le sentiment De quêter tes baisers Comme ton toutou usé Laissé dans la pénombre Je me suis écrasé Une épave qui sombre Après toutes ces années Je pense encore à toi Après toutes ces années Penses-tu encore à moi? Après notre rupture On s'est revus souvent Chaque fois, la brûlure Du désir des amants Rallumait notre flamme Jamais vraiment éteinte Et laissait dans nos âmes La torture de l'étreinte Quand on a repris On s'est remis à crier Triste, j'ai compris Que ça ne pourrait pas durer Quelques mois plus tard On quittait l'appartement Sans même un regard Jeté en se retournant Après toutes ces années Je pense encore à toi Après toutes ces années Penses-tu encore à moi? Après toutes ces années Je pense encore à toi Après toutes ces années Penses-tu encore à moi? Je m’en vais prendre un verre Au petit bar du coin T’oublier… comment faire? À ma table, tu t’en viens
4.
L'été 92, j'avais encore grandi Le BMX que j'avais reçu en cadeau Était rendu pas mal trop petit J'étais un homme tronc : des jambes courtes, un grand dos Mes amis riaient de moi, mais je m'en foutais Y comprenaient pas que je m'éloignais L'été, en amour L'été, en amour Ton père s'en allait pour l'après-midi Ce serait toi, moi, le soleil, la liberté On a mis nos maillots pis on est partis Ta chaîne de vélo était toute rouillée On aurait dit des oiseaux qui chantaient Ou ben c'est ma tête qui déraillait L'été, en amour Passer l'été en amour Les bras dans les airs, on s'est lancés dans le ruisseau Au début, on s'arrosait pour niaiser Mais on s'est tannés, on est sortis de l'eau Je t'ai demandé si tu me trouvais déniaisé T'es partie à rire en secouant tes épaules Tu m'as répondu que tu me trouvais drôle Y a eu un silence On s'était encore jamais embrassés L'été, en amour L'été, en amour L'été, en amour Avec les années, mes souvenirs de nous Se sont un peu altérés, comme tu vois Je nous ai imaginé un rendez-vous Que je viens de te chanter pour la première fois Y a souvent un peu de vrai dans les histoires inventées Ce qui est vrai, c'est que je t'ai jamais oubliée
5.
L'Échec 04:37
En face de l'océan Près de la mère de mes enfants Perché sur mon rocher Mon bonheur est salé Mes enfants plongent dans les vagues Leur mère plonge dans un roman Je plonge et je me mens Le regard dans le vague « Papa, pourquoi tu pleures? Maman nous attend  Papa, pourquoi tu pleures? » « Je vais te répondre tout à l'heure » La mer devant les yeux Le soleil et le ciel bleu J'ai tout pour être heureux J'étouffe pour être heureux « Papa, pourquoi tu pleures? Maman nous attend  Papa, pourquoi tu pleures? » « Je vais te répondre tout à l'heure » Fuite Sur la plage comme dans ma vie Sur le rivage comme dans notre lit Le soleil est couché Le soleil est couché
6.
Autopsie 03:22
Scénario du vidéoclip d'Autopsie La chambre d'enfant est richement meublée. Un bébé aux cheveux bruns bouclés joue avec sa mère. Ils rient. Ils déambulent dans la maison, richement décorée, aux murs ornés de tableaux aux couleurs chaudes. Ils sortent dehors. Le soleil aussi rit, au-dessus des grands arbres aux feuilles vert tendre. Le feuillage des grands arbres affichent maintenant des couleurs chaudes d'octobre, près d'une muraille de pierres. Un adolescent aux cheveux bruns mi-longs bouclés et une adolescente rousse se tiraillent et s'esclaffent en se lançant des feuilles. Le garçon jette un regard espiègle à la fille, qui ne le regarde pas à ce moment-là. Il ne le sait pas, mais elle sourit en rougissant. Les souvenirs se brouillent et les images alternent rapidement. On dirait des feuilles d'arbre qui tombent. Des scènes heureuses entre les deux amoureux. Le garçon et la fille rigolent avec des amis. Elle jette un regard subtil à un autre garçon. L'adolescent marche sur le trottoir, le soir, les mains dans les poches, le dos voûté. Les arbres sont dégarnis. Les lampadaires produisent des halos de lumière. Le jeune homme bifurque vers la droite, vers un triplex en briques bourgognes. Les vignes ont perdu leurs feuilles. Une poubelle en tôle bosselée gît couchée près de l'immeuble. Le garçon traverse le terrain recouvert de feuilles mortes. De la lumière à une fenêtre du premier étage. Il se hisse sur le mur et jette un coup d'oeil par la fenêtre. L'adolescente est assise sur le lit, appuyée sur ses bras derrière elle. Un garçon se trouve debout près du lit. Les deux se regardent, rigolent. Les souvenirs se bousculent. Un vieil appartement, construit dans les années 1910 pour les ouvriers. Des boiseries magnifiques! L'adolescent est assis dans un couloir, l'air abattu, un gros couteau de cuisine dans les mains. L'adolescent est couché, seul dans une chambre alors que le party se poursuit dans les autres pièces. Il fait semblant de dormir. Il se lève, ouvre la fenêtre. Il s'assoit sur le bord de la fenêtre du deuxième étage. Il saute. Les flocons de neige entrent par la fenêtre, le vent fait bouger les rideaux. Un épais manteau de neige recouvre le sol. L'adolescent se trouve en petit bonhomme, les mains appuyées sur le sol devant lui. Il est en camisole. Il se lève doucement. Il atteint la rue. Il se met à courir. Ses pas dans la neige, les seules traces sur la rue. Le vent se lève, les flocons s'emballent, on ne voit plus que la neige dans le vent. Dans l'appartement d'enfance, on voit l'enfant du début, plus vieux. Il a environ trois ans. Dans sa chambre, il ne reste qu'un matelas, posé par terre. L'enfant est habillé avec des guenilles, assez chaudement. De la vapeur sort de sa bouche. Il marche seul dans le corridor. Les meubles précieux ont disparu. Tout comme les tableaux, laissant de vieilles traces sur les murs aux couleurs froides. L'enfant s'oriente vers une porte. Sur le bout des pieds, il l'ouvre. Un rayon de soleil froid entre par la fenêtre. Il n'y a qu'un lit double, à droite; la tête du lit touche le mur du fond. Il y a des piles de vêtements ternes par terre. Les murs affichent un bleu sombre. La mère est assise sur le flanc gauche du lit, habillée pauvrement. Elle allaite un bébé, qu'elle fixe. La lumière englobe la mère et le bébé. Des poussières scintillent. Le visage de la mère trahit son apathie. Le petit garçon approche, son bras entre dans la lumière et tire délicatement sur la manche de sa mère. Celle-ci ne bouge pas. Le petit garçon recule vers la porte. Les dernières secondes repassent en boucle : on revoit le garçonnet tirer sur la manche de sa mère. À chaque reprise, l'image se dégrade un peu. Les poussières scintillantes se transforment peu à peu en flocons de neige. Dehors, c'est la tempête. La neige couvre la rue et des traces de pas. Des petits pas.
7.
Citrouille 03:43
L'Halloween s'achève pour la citrouille La lune se lève, y a plus rien qui grouille La citrouille sait trop bien Ce qui l'attend demain matin Un vêtement un peu décousu Qu'on aimait tant, mais qu'on ne met plus Un vieux toutou usé Que plus personne ne veut toucher J'ai souvent peur de n'être plus rien pour toi J'ai souvent peur que tu te lasses de moi Mais au fond, je sais que tu m'aimes vraiment C'est juste que je suis fragile en dedans Un vieux matou, tout motonné Ses poils partout sur le plancher On le met dans sa cage Ce sera son dernier voyage J'ai souvent peur de n'être plus rien pour toi J'ai souvent peur que tu te lasses de moi Mais au fond, je sais que tu m'aimes vraiment C'est juste que je suis fragile en dedans Comme un défunt dans une pièce vide Qui aimerait voir des yeux humides Comme une pierre tombale Oubliée sous les feuilles automnales J'ai souvent peur de n'être plus rien pour toi J'ai souvent peur que tu te lasses de moi Mais au fond, je sais que tu m'aimes vraiment C'est juste que je suis fragile en dedans
8.
Flambeaux 03:36
L'automne, autrefois Il m'arrivait souvent De voir une fille Au grand sourire émouvant Nous roulions ensemble Dans les rues du quartier Quartier de briques rouges Et de grands escaliers Dans la Petite-Patrie à vélo Résonne encore ton cri en écho Dans la Petite-Patrie Quand le jour s'assombrit Nous portons nos flambeaux De grosses feuilles mortes Se coinçaient dans nos freins Nous guettions les portes Qui devenaient des tremplins Sur la rue des Carrières Des craques et des cratères Risquaient de nous craquer Nous fracasser par terre Dans la Petite-Patrie à vélo Résonne encore ton cri en écho Dans la Petite-Patrie Quand le jour s'assombrit Nous portons nos flambeaux Dans le soleil couchant Sur le boulevard Rosemont Pédalant vivement Nous aperçûmes un camion Tournant brusquement Le chauffeur la faucha Deux minutes plus tard Elle expirait dans mes bras Funérailles À vous qui pleurez Partageons notre chagrin C'est bien peu, je sais Pour continuer notre chemin En mémoire de celles et ceux Trop vite partis Chantons tous pour que jamais On ne les oublie Dans la Petite-Patrie à vélo Résonne encore ton cri en écho Dans la Petite-Patrie Quand le jour s'assombrit Nous portons nos flambeaux
9.
Un feu 03:09
Sur un chemin Près du fleuve dans le bout de Sorel Je prends ta main Je te regarde, je te trouve tellement belle On fait un feu sur le bord de l'eau On se colle un peu, on est au chaud Près du feu Tombe une feuille morte Je pense à nous deux J'ai peur que ça avorte Je suis attiré par ta chaleur Mais tiraillé à l'intérieur J'ai tout fait pour t'allumer Mais j'arrive pas à t'aimer Pour que le feu prenne, ça prend du bois Je te fais de la peine, mais j'en ai pas Je me souviens De la première étincelle J'oublie rien De nos longues nuits charnelles Mais tout ce temps-là à tes côtés Je me disais pas la vérité J'ai tout fait pour t'allumer Mais j'arrive pas à t'aimer Pour que le feu prenne, ça prend du bois Je te fais de la peine, mais j'en ai pas Le ciel est lourd Je reçois une goutte C'est le compte-à-rebours Celui que je redoute J'entends le tonnerre un peu plus loin Y a plus de lumière, le feu est éteint J'ai tout fait pour t'allumer Mais j'arrivais pas à t'aimer Pour que le feu prenne, ça prend du bois Je t'ai fait de la peine, j'en avais pas Je t'ai fait de la peine, j'en avais pas
10.
Jambes nues près des braises T' es revenue comme un rêve L'amour est mort L'amour est mort Mais chaud ce soir Chaud comme ton corps Tes joues rouges comme le vin Tu t'enflammes entre mes mains L'amour est mort L'amour est mort Mais chaud ce soir Chaud comme ton corps Mais ta flamme est éteinte Pour nos âmes, dernière étreinte L'amour est mort L'amour est mort Mais chaud ce soir Chaud comme ton corps Plus de bois mort à fendre Plus que moi près des cendres L'amour est mort L'amour est mort Mais chaud ce soir Chaud comme ton corps

about

Requiescat in pace
(28 nov. 2006 - 28 fév. 2020)

credits

released February 28, 2020

Mélodies : Benoit Fournier. La mélodie des couplets de Flambeaux provient de la chanson folklorique « Chant russe », aussi appelée « Le Facteur polonais ».
Progressions harmoniques : Benoit Fournier (Or et Grenat, Sous-Sol, Penses-tu encore à moi?, L'Échec, Un feu et L'Amour est mort); Benoit Fournier et Guillaume Gilbert (L'Été, en amour, Autopsie, Citrouille et Flambeaux)
Paroles et texte du livret : Benoit Fournier

Benoit Fournier : chant, guitare classique, clavier (moog glide bass)
Guillaume Gilbert : guitares électriques, pédales d'effet, basse, wurlitzer, charango, ukulélé, mandoline, mélodica, clavier (cloches, célesta et mellotron de flûtes), piano, choeur, glockenspiel, guitare acoustique, percussions, guitare classique, space echo, ongle sur bois
Jean-François Montour : batterie et percussions
Mathieu Tarlo : contrebasse et trombone
Mathieu Girard : synthétiseurs, bol en métal
Evelyne Lambert : choeur
Tanguay Desgagné : siffletto

Réalisation : Guillaume Gilbert
Arrangements : Guillaume Gilbert
Prise de son et mixage : Mathieu Girard
Consultation au mixage : Étienne Dupuis-Cloutier
Matriçage : Jean-Philippe Villemure

Photographie : Annie Fafard
Graphisme : Marc-André Millette
Relations de presse : Pur Communications
Promotion radio : Pur Communications
Production : Microtubules
Distribution numérique : Sélect

Enregistré au Groove Helmet Studio à Sherbrooke les 6, 7, 8 et 26 juin 2017; les 4, 5, 6, 7 et 11 septembre 2017; les 10, 11, 24, 25 et 31 janvier 2018; le 1er février 2018; les 18, 21, 22, 28 et 30 mars 2018; les 11, 12, 25 et 26 avril 2018; les 16, 17 et 23 mai 2018; les 6, 13 et 14 juin 2018; le 23 juillet 2018; le 20 août et le 9 octobre 2019.


« Ce projet a été rendu possible en partie grâce au gouvernement du Canada »

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Or et Grenat Montreal, Québec

Dans un Québec dominé par l'humour, Or et Grenat se fait un devoir de vous faire pleurer toutes les larmes de votre corps. Or et Grenat, un feu dans la nuit.

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